Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Investies par les pouvoirs publics de « missions » liées à la transition écologique, elles peuvent être considérées comme des acteurs stratégiques du « verdissement » du système financier, à l’instar de la BPI en France, et de la Banque européenne d’investissement (BEI), devenues banques du climat.
Alors que l’UE est apparue comme un leader mondial en matière de réglementation environnementale depuis l’Accord de Paris, on observe une remise en cause progressive de ces politiques sous la pression des tensions géopolitiques et des impératifs de compétitivité.
Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de nature à modifier les stratégies d’investissement des banques publiques au regard des enjeux environnementaux et climatiques ?
Robert Guttmann, Professeur d’économie, Hofstra University
Dominique Plihon, Professeur d’économie, Université Sorbonne Paris Nord
Grégoire Chauvière Le Drian, Head of EIB Group Office in France chez European Investment Bank
Ulrike Lepont, Chargée de recherche au CNRS, Sciences Po Paris
📅 Date : vendredi 27 juin de 9h30 à 12h
📍 Lieu : MSE 112 Bd de l’Hôpital, 75013 Paris- 6e étage
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La crise climatique est source de risques financiers désormais reconnus comme porteurs d’incertitudes multiples, et susceptibles de détériorer l’équilibre du système comme celui de ses acteurs. Ce séminaire sera l’occasion d’aborder plusieurs questions stratégiques soulevées par les risques climatiques tant pour les banques que pour les autorités de tutelle.
