Le coût d’abattement s’est imposé comme un outil incontournable pour piloter la décarbonation de l’économie, réduire son coût, évaluer l’efficience d’une technologie, d’un investissement ou d’une politique publique, et donc in fine pour l’élaboration d’une stratégie climat efficace.
Avec l’objectif de Zéro Emission Nette en 2050, les méthodologies habituelles de calcul des coûts d’abattement ont montré leurs limites. La question n’est plus d’identifier les opportunités à bas coût, mais de supprimer toutes les émissions au coût le plus faible possible. Chaque solution technique ne peut plus être regardée individuellement, car ces solutions interagissent entre elles. Enfin, se pose la question du séquençage, du rythme de la transition. Ces limites doivent inciter à utiliser ces coûts d’abattement avec précaution, d’autant plus que des soutiens publics accompagnent ces choix technologiques.
L’ADEME organise un cycle d’ateliers auquel plusieurs chercheurs de la Chaire Énergie et Prospérité ont été conviés : Quentin Hoarau, Guy Meunier, Jean-Pierre Ponssard et Maria Eugenia Sanin.
Ce cycle de 5 ateliers vise à répondre aux questions suivantes :
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...