Parce que la France ne représente qu’un centième des émissions mondiales de CO₂, il faudrait ne rien faire ? Antonin Pottier montre, dans une tribune publiée dans le Nouvel Obs, pourquoi ce raisonnement, récemment utilisé par Emmanuel Macron, ne tient pas.
Parce que la France ne représente qu’un centième des émissions mondiales de CO₂, il faudrait ne rien faire ? Antonin Pottier montre, dans une tribune publiée dans le Nouvel Obs, pourquoi ce raisonnement, récemment utilisé par Emmanuel Macron, ne tient pas.
De nombreuses mises au point ont répondu à cet argument du 1 %, selon des voies semblables. Elles consistent pour l’essentiel à contester les chiffres avancés. Seulement, ces petits jeux statistiques ne changent pas grand-chose à l’affaire : l’ordre de grandeur de la contribution de la France aux émissions mondiales reste le même.
Le problème ne réside donc pas vraiment dans le chiffrage de ce que représentent les émissions de la France, mais bien dans l’usage qui est fait de ce chiffre. L’erreur est de déduire de la faiblesse du chiffre que la France ne peut et ne doit rien faire.
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...