Parce que la France ne représente qu’un centième des émissions mondiales de CO₂, il faudrait ne rien faire ? Antonin Pottier montre, dans une tribune publiée dans le Nouvel Obs, pourquoi ce raisonnement, récemment utilisé par Emmanuel Macron, ne tient pas.
Parce que la France ne représente qu’un centième des émissions mondiales de CO₂, il faudrait ne rien faire ? Antonin Pottier montre, dans une tribune publiée dans le Nouvel Obs, pourquoi ce raisonnement, récemment utilisé par Emmanuel Macron, ne tient pas.
De nombreuses mises au point ont répondu à cet argument du 1 %, selon des voies semblables. Elles consistent pour l’essentiel à contester les chiffres avancés. Seulement, ces petits jeux statistiques ne changent pas grand-chose à l’affaire : l’ordre de grandeur de la contribution de la France aux émissions mondiales reste le même.
Le problème ne réside donc pas vraiment dans le chiffrage de ce que représentent les émissions de la France, mais bien dans l’usage qui est fait de ce chiffre. L’erreur est de déduire de la faiblesse du chiffre que la France ne peut et ne doit rien faire.
Séminaire en présence d'Adam George (SOAS, University of London). Adam George présente un modèle macroéconomique SFC environnemental britannique intégrant émissions de CO2 et investissements verts de tous les agents économiques. Le modèle trimestriel analyse l'impact des politiques énergétiques selon le rapport capital vert/capital conventionnel. Quatre scénarios fiscaux verts sont testés (2022-2035) : taxe carbone, investissement...
Le laboratoire GAEL (Grenoble Applied Economics Laboratory) et la Chaire Energie et Prospérité organisent un workshop sur l’économie de la bioénergie les jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2025 sur le campus universitaire de Grenoble.