Publié dans la revue économique
Cet article étudie dans le cadre d’un modèle d’équilibre partiel à deux pays, le Nord et le Sud, les effets du changement de localisation des entreprises dans un contexte de concurrence internationale et imparfaite. Nous considérons deux technologies de production, une technologie relativement propre et une technologie relativement sale, et nous déterminons comment le type de technologie utilisée par les entreprises qui délocalisent leurs activités de production affecte les impacts des délocalisations sur le bien-être social. Nous supposons qu’il existe une entreprise relativement sale immobile située dans le Sud et deux entreprises mobiles situées dans le Nord : une entreprise relativement propre et une entreprise relativement sale. Cet article démontre que la délocalisation d’une entreprise relativement sale par rapport à celle d’une entreprise relativement propre est plus néfaste pour l’environnement, meilleure pour les consommateurs dans le Nord et meilleure pour les profits réalisés par les entreprises dans le Nord.
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...