Publié dans la revue économique
Cet article étudie dans le cadre d’un modèle d’équilibre partiel à deux pays, le Nord et le Sud, les effets du changement de localisation des entreprises dans un contexte de concurrence internationale et imparfaite. Nous considérons deux technologies de production, une technologie relativement propre et une technologie relativement sale, et nous déterminons comment le type de technologie utilisée par les entreprises qui délocalisent leurs activités de production affecte les impacts des délocalisations sur le bien-être social. Nous supposons qu’il existe une entreprise relativement sale immobile située dans le Sud et deux entreprises mobiles situées dans le Nord : une entreprise relativement propre et une entreprise relativement sale. Cet article démontre que la délocalisation d’une entreprise relativement sale par rapport à celle d’une entreprise relativement propre est plus néfaste pour l’environnement, meilleure pour les consommateurs dans le Nord et meilleure pour les profits réalisés par les entreprises dans le Nord.
Séminaire en présence d'Adam George (SOAS, University of London). Adam George présente un modèle macroéconomique SFC environnemental britannique intégrant émissions de CO2 et investissements verts de tous les agents économiques. Le modèle trimestriel analyse l'impact des politiques énergétiques selon le rapport capital vert/capital conventionnel. Quatre scénarios fiscaux verts sont testés (2022-2035) : taxe carbone, investissement...
Le laboratoire GAEL (Grenoble Applied Economics Laboratory) et la Chaire Energie et Prospérité organisent un workshop sur l’économie de la bioénergie les jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2025 sur le campus universitaire de Grenoble.