Les sciences économiques entretiennent avec la physique une relation de voisinage ancienne et riche d’enseignement, sur lesquelles est revenu Christophe Goupil (LIED, Université Paris-Diderot) lors du Séminaire de recherche de la Chaire Énergie et Prospérité du 8 juin 2018.
25 juin 2018 – Les sciences économiques entretiennent avec la physique une relation de voisinage ancienne et riche d’enseignement, sur lesquelles est revenu Christophe Goupil (LIED, Université Paris-Diderot) lors du Séminaire de recherche de la Chaire Énergie et Prospérité du 8 juin 2018.
Les sciences économiques entretiennent avec la physique une relation de voisinage ancienne et riche d’enseignement. Reposant tout d’abord sur le formalisme de la mécanique analytique du 19ème siècle, ces tentatives de langage commun se sont assez rapidement tournées vers la thermodynamique à partir du début du 20ème siècle et tout au long des décennies qui ont suivi, avec des succès variés. Aujourd’hui, les deux transitions énergétique et climatique, reposent de nouveau la question d’un cadre de description de l’économie sur des bases thermodynamiques qui fourniraient les fondement matériels et énergétiques de son fonctionnement. Dans cet esprit nous proposerons une rapide revue historique du dialogue entre ces deux disciplines, puis nous montrerons dans le cadre d’un modèle en cours de développement, quels apports la thermodynamique peut offrir à la description macroéconomique d’un monde marqué par la finitude.
Ce séminaire sera consacré aux enjeux de gouvernance d'entreprise en lien avec la transition écologique.