Article published in La Revue économique 2022/2 (Vol. 73)
L’un des leviers permettant d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris consiste à donner un prix aux émissions de gaz à effet de serre. Cependant, une augmentation rapide de ce prix peut augmenter le risque de crédit des entreprises. En s’appuyant sur des scénarios à moyen (2024) et long terme (2060), cette étude analyse la sensibilité du risque de crédit de 763 entreprises internationales. Les secteurs « Énergies fossiles », « Eau, électricité, gaz » et « Matériaux » sont les plus sensibles. Toutefois, le risque ne devient significatif qu’à long terme. Un renforcement des mécanismes de tarification des émissions de gaz à effet de serre semble donc envisageable à moyen terme sans compromettre la stabilité financière.
Acheter l’article
Télécharger la dernière version du working paper
Cet article a reçu le GRASFI Best Paper Prize for Research on Climate Finance.
Regardez la vidéo de réception du Prix pendant laquelle les auteurs de l’article détaillent les résultats de leur recherche.
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...