Article published in La Revue économique 2022/2 (Vol. 73)
L’un des leviers permettant d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris consiste à donner un prix aux émissions de gaz à effet de serre. Cependant, une augmentation rapide de ce prix peut augmenter le risque de crédit des entreprises. En s’appuyant sur des scénarios à moyen (2024) et long terme (2060), cette étude analyse la sensibilité du risque de crédit de 763 entreprises internationales. Les secteurs « Énergies fossiles », « Eau, électricité, gaz » et « Matériaux » sont les plus sensibles. Toutefois, le risque ne devient significatif qu’à long terme. Un renforcement des mécanismes de tarification des émissions de gaz à effet de serre semble donc envisageable à moyen terme sans compromettre la stabilité financière.
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Cet article a reçu le GRASFI Best Paper Prize for Research on Climate Finance.
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Séminaire en présence d'Adam George (SOAS, University of London). Adam George présente un modèle macroéconomique SFC environnemental britannique intégrant émissions de CO2 et investissements verts de tous les agents économiques. Le modèle trimestriel analyse l'impact des politiques énergétiques selon le rapport capital vert/capital conventionnel. Quatre scénarios fiscaux verts sont testés (2022-2035) : taxe carbone, investissement...
Le laboratoire GAEL (Grenoble Applied Economics Laboratory) et la Chaire Energie et Prospérité organisent un workshop sur l’économie de la bioénergie les jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2025 sur le campus universitaire de Grenoble.