La littérature récente sur énergie a déjà établit que le pétrole n’est pas parfaitement substituable aux autres facteurs, en considérant l’énergie fossile comme étant un facteur de production critique en différentes combinaisons. Cependant, les valeurs estimées de l’élasticité de substitution se trouvent dans un large rang, entre 0.004 et 0.64. Cet article évoque ce phénomène en élargissant le modèle DSGE développe en Acurio Vásconez et al. (2015) en modifiant les fonctions de production et consommation supposées Cobb-Douglas par des fonctions à élasticité de substitution constante (CES). Cet article introduit aussi des rigidités de salaire et des prix à la Calvo.
Finalement, en utilisant des techniques Bayésiennes, le modèle est estimé sur les données trimestrielles aux Etats-Unis, pour la période 1984:Q1 – 2007:Q3 et après analysé. L’estimation de l’élasticité de substitution du pétrole est 0.14 dans le secteur productif et 0.51 pour les ménages. De plus, grâce à la faible substituabilité du pétrole, ce modèle récupère et explique quatre fait stylisés observés après le choc pétrolier des années 2000 : l’absence de récession, jumelée avec une faible mais persistante augmentation du taux d’inflation, une décroissance des salaires réels et une faible élasticité de prix de la demande de pétrole dans le court terme. En outre, le modèle montre que, ceteris paribus, la réduction de la rigidité des salaires nominales amplifie l’augmentation de l’inflation et la diminution de la consommation. Donc dans ce modèle, plus de flexibilité de salaires ne semble pas atténuer l’impact d’un choc pétrolier.
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...