La transition écologique doit-elle être menée sous le seul prisme du coût-bénéfice ? Non, répondent une nouvelle fois Jézabel Couppey-Soubeyran et Ivar Ekeland dans une tribune publiée sur Challenges qui s’inquiètent « qu’à force de calculer les prix on en oublie les valeurs ».
7 février 2023 – La transition écologique doit-elle être menée sous le seul prisme du coût-bénéfice ? Non, répondent une nouvelle fois Jézabel Couppey-Soubeyran et Ivar Ekeland dans une tribune publiée sur Challenges qui s’inquiètent « qu’à force de calculer les prix on en oublie les valeurs ».
« Dans son rapport annuel de 2021, l’Agence internationale de l’énergie (AEI), , déclare que, si l’on veut respecter la limite de 1,5C° de réchauffement à laquelle on s’est engagée dans l’Accord de Paris, il ne faut plus mettre en service de nouveaux gisements de pétrole ou de gaz, ni de mines de charbon. Cela veut dire que, quel que soit le bénéfice économique que l’on pourrait attendre du carbone supplémentaire injecté dans l’agriculture ou l’industrie (et en définitive dans l’atmosphère), il faut juste s’en passer. N’est-ce pas attribuer un coût social infini au carbone émis au-delà de la limite, une valeur infinie au carbone évité ? »
Séminaire en présence d'Adam George (SOAS, University of London). Adam George présente un modèle macroéconomique SFC environnemental britannique intégrant émissions de CO2 et investissements verts de tous les agents économiques. Le modèle trimestriel analyse l'impact des politiques énergétiques selon le rapport capital vert/capital conventionnel. Quatre scénarios fiscaux verts sont testés (2022-2035) : taxe carbone, investissement...
Le laboratoire GAEL (Grenoble Applied Economics Laboratory) et la Chaire Energie et Prospérité organisent un workshop sur l’économie de la bioénergie les jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2025 sur le campus universitaire de Grenoble.