Le changement climatique ne se réduit pas à de simples coûts économiques et financiers mesurables mais impose une prise en compte globale des défis social, éthique, physique, biologique, expliquent dans une tribune à Challenges l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran et le mathématicien Ivar Ekeland.
9 janvier 2023 – Le changement climatique ne se réduit pas à de simples coûts économiques et financiers mesurables mais impose une prise en compte globale des défis social, éthique, physique, biologique, expliquent dans une tribune à Challenges l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran et le mathématicien Ivar Ekeland.
« Sort-on des Lumières ou, au contraire, de l’obscurantisme marchéiste lorsqu’on se demande si l’on peut mettre un prix sur tout ? La valeur de la préservation du climat et celle de notre temps de vie sont-elles réductibles à des prix de marché ? Sont-elles même commensurables ? La valeur de la tonne de carbone évitée ne devient-elle pas infinie quand chaque degré de réchauffement en moins compte pour atteindre nos objectifs climatiques ?
La logique du marché n’est pas la seule qui nous permette de nous coordonner. En l’espèce, celle-ci a plus à voir avec les dérèglements écologiques à résoudre qu’avec leur remédiation. »
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La crise climatique est source de risques financiers désormais reconnus comme porteurs d’incertitudes multiples, et susceptibles de détériorer l’équilibre du système comme celui de ses acteurs. Ce séminaire sera l’occasion d’aborder plusieurs questions stratégiques soulevées par les risques climatiques tant pour les banques que pour les autorités de tutelle.
