L’économie écologique, dans sa tentative d’explicitation du métabolisme économique, maintient des « besoins fondamentaux » comme assise élémentaire. On peut douter toutefois de la solidité d’une telle assise : il y a fort à parier que de tels « besoins » n’aient pas une positivité suffisante, la consommation étant un fait social qui, l’exorbitance de la société de consommation en a été la preuve flagrante, est mû par de tout autres mobiles que la seule nécessité d’assouvir des besoins « endosomatiques ». Il faut, si l’on veut espérer pouvoir poser les traits d’une société « postcroissance », garder à l’esprit la fragilité du concept, dont Jean Baudrillard avait souligné la dimension magique.
Séminaire en présence d'Adam George (SOAS, University of London). Adam George présente un modèle macroéconomique SFC environnemental britannique intégrant émissions de CO2 et investissements verts de tous les agents économiques. Le modèle trimestriel analyse l'impact des politiques énergétiques selon le rapport capital vert/capital conventionnel. Quatre scénarios fiscaux verts sont testés (2022-2035) : taxe carbone, investissement...
Le laboratoire GAEL (Grenoble Applied Economics Laboratory) et la Chaire Energie et Prospérité organisent un workshop sur l’économie de la bioénergie les jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2025 sur le campus universitaire de Grenoble.