L’économie écologique, dans sa tentative d’explicitation du métabolisme économique, maintient des « besoins fondamentaux » comme assise élémentaire. On peut douter toutefois de la solidité d’une telle assise : il y a fort à parier que de tels « besoins » n’aient pas une positivité suffisante, la consommation étant un fait social qui, l’exorbitance de la société de consommation en a été la preuve flagrante, est mû par de tout autres mobiles que la seule nécessité d’assouvir des besoins « endosomatiques ». Il faut, si l’on veut espérer pouvoir poser les traits d’une société « postcroissance », garder à l’esprit la fragilité du concept, dont Jean Baudrillard avait souligné la dimension magique.
Ce séminaire sera consacré aux enjeux de gouvernance d'entreprise en lien avec la transition écologique.