Le contraste est saisissant entre, d’un côté, la surabondance d’actifs financiers au bilan des institutions financières de toute sorte, et, de l’autre, le sous-investissement dans la transition écologique. Est-ce à dire que l’argent ne manque pas pour financer la transition et qu’il suffit de le réorienter au bon endroit en donnant aux investisseurs les bonnes incitations ? Cette vision est séduisante et assez largement répandue dans le débat public, mais elle pose plusieurs questions.
L’impôt et la réorientation des subventions publiques ne suffiront pas, la création monétaire de la BCE doit être mise au service de la transition, affirment Jézabel Couppey-Soubeyran, Pierre Delandre, chercheur en écologie politique et Augustin Sersiron, économiste, dans l'Humanité.
Parce que la France ne représente qu’un centième des émissions mondiales de CO₂, il faudrait ne rien faire ? Antonin Pottier montre, dans une tribune publiée dans le Nouvel Obs, pourquoi ce raisonnement, récemment utilisé par Emmanuel Macron, ne tient pas.
Recourir à la dette pour financer la transition revient à s’enfermer dans une logique de croissance néfaste à l’environnement, analyse Jézabel Couppey-Soubeyran, dans sa chronique pour Le Monde, qui propose des alternatives de financement pour l’Europe.
Depuis l’avènement de la révolution industrielle, les modes de productions et les besoins de nos sociétés ont atteint un tel seuil qu’un retour en arrière semblerait presque infaisable. « Souvent, on entend dire que la transition énergétique est quelque chose de très difficile, explique Maria Eugenia Sanin dans cette vidéo pour Polytechnique Insights. Alors que la vérité est que l’on n’a pas le choix. »
Le contraste est saisissant entre, d’un côté, la surabondance d’actifs financiers au bilan des institutions financières de toute sorte et, de l’autre, le sous-investissement dans la transition écologique. Est-ce à dire que l’argent ne manque pas pour financer la transition et qu’il suffit de le réorienter au bon endroit en donnant aux investisseurs les bonnes incitations ? Jézabel Couppey-Soubeyran, directrice scientifique de la Chaire Énergie et Prospérité, et Wojtek Kalinowski de l'Institut Veblen, explorent cette question dans la publication du CEPII, L'économie mondiale 2024.
Climate transparency through firms' disclosures is often considered a prerequisite for the redirection of investments toward low-carbon economy. In order to provide effective incentives to improve this transparency, it is therefore crucial to identify its drivers.
The workshop aims to identify the key uncertainties and debates regarding the role of bioenergy in a climate neutral economy, at national and global scales, and the challenges for the design of climate policies.
Our analysis of the Climate Risks and Opportunities Index (CRORI) and the CDP climate score reveal a parallel improvement of these indices with different sectoral disparities over the 2015–2019 period. While our results are encouraging, they need to be put into perspective because these firms are still far from being carbon neutral.
Depuis quelques années, dans un contexte de raréfaction des hydrocarbures et de basculement vers les énergies décarbonées, plusieurs études ont essayé d’estimer l’impact d’une baisse de l’EROI sur le fonctionnement d’une société industrielle. Une autre façon d’approcher ce sujet revient à se demander s’il est possible d’estimer la valeur minimale d’EROI requise pour soutenir la croissance économique.
Ce séminaire sera consacré aux enjeux de gouvernance d'entreprise en lien avec la transition écologique.