Nous évaluons l’impact d’externalités environnementales sur les décisions de portefeuille dans le cadre d’une expérience en laboratoire sur des professionnels de la finance et des étudiants. Les sujets exhibent des préférences pro-environnementales, avec une forte asymétrie due au signe de l’externalité. Ils sont enclins à accepter un rendement inférieur pour un impact environnemental positif, mais pas à supporter un risque accru. Les professionnels de la finance sont plus pro-environnementaux que les étudiants, notamment en ce qui concerne les externalités négatives, et moins influencés par un signal de rang concernant la performance environnementale. Des tâches de contrôle supplémentaires montrent que les préférences pro-sociales et pro-environnementales ont beaucoup moins d’influence sur la composition du portefeuille que les pratiques de marché pour les professionnels de la finance, mais qu’elles sont des prédicteurs significatifs pour les étudiants.
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...