Cette note a pour but de présenter de manière synthétique les modèles mathématiques utilisés aujourd’hui par la communauté des économistes du climat et leurs limites. Ces modèles sont utilisés à la fois pour dimensionner les mesures à prendre pour limiter le changement climatique et pour évaluer les impacts du changement climatique sur le système économique et financier. Ils sont l’une des sources académiques majeures des rapports du GIEC pour les groupes III et, dans une moindre mesure II.
Ils visent aussi à éclairer les décideurs publics (gouvernements, banques centrales, Commission européenne, FMI, Banque mondiale, etc.) mais aussi les dirigeants des grandes entreprises privées qui ne peuvent plus ignorer les effets présents et futurs du climat sur l’économie dans son ensemble, donc sur leur propre activité.
Ces modèles sont utilisés pour tenter de représenter l’économie et son évolution aussi fidèlement que possible. Nous verrons en détail leurs difficultés à le faire et proposerons en conclusion des approches pour améliorer la situation.
Notons enfin que ces modèles sont utilisés par le Conseil de stabilité financière et le NGFS dans leurs évaluations des risques financiers liés au climat. Ces analyses servent à déterminer si le système financier est résilient face à ces risques. Les décideurs ont besoin d’être éclairés sur les risques climatiques de long terme et les risques de transition de plus court terme. Dans les deux cas des quantifications sont nécessaires, qui peuvent être fournies par des modèles.
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...
Séminaire en présence d'Adam George (SOAS, University of London). Adam George présente un modèle macroéconomique SFC environnemental britannique intégrant émissions de CO2 et investissements verts de tous les agents économiques. Le modèle trimestriel analyse l'impact des politiques énergétiques selon le rapport capital vert/capital conventionnel. Quatre scénarios fiscaux verts sont testés (2022-2035) : taxe carbone, investissement...