Retrouvez le programme et le compte rendu de la conférence internationale « L’énergie pour autonomiser l’Afrique émergente » qui s’est tenue au Maroc les 5 et 6 mars 2020.
L’énergie est au cœur de presque tous les grands défis socio-économiques auxquels sont confrontés les pays en développement et émergents, en particulier en Afrique subsaharienne. Avec plus de 60 % de la population n’ayant pas accès à une forme moderne d’énergie, dont 80 % dans les zones rurales, l’accès limité et peu fiable est une menace majeure pour les perspectives de croissance globale du sous-continent. Dans le prolongement des progrès socio-économiques actuels, la demande d’énergie devrait augmenter à un rythme sans précédent, ce qui nécessitera une augmentation importante des capacités de production, de transformation, de transport et d’accès. Dans ce contexte, des solutions économiques, technologiques, organisationnelles et réglementaires innovantes ouvrent des perspectives pour s’engager dans un nouveau paradigme de développement énergétique.
En mars 2020, la Chaire Energie et Prospérité a organisé avec la Chaire économie du climat et l’Industrial Economics of Emerging Africa Chair un colloque de deux jours au Maroc pour aborder ces questions. Les chercheurs, les experts en énergie et les décideurs politiques des secteurs public et privé et de la société civile ont été invités à exposer leur point de vue et leur analyse sur les potentiels actuels, les nouvelles fenêtres d’opportunités et à discuter des options politiques éclairées par la recherche de pointe actuelle.
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...