Article publié dans Energy Policy – Volume 135 (Dec 2019)
Le Brésil a réalisé d’importants progrès en matière d’atténuation du changement climatique en réduisant significativement ses émissions de gaz à effet de serre au cours de la dernière décennie. En outre, le Brésil s’est engagé à poursuivre ses efforts à travers les contributions déterminées au niveau national (CDN), soumises à la communauté internationale à l’occasion de l’Accord de Paris. En parallèle, le pays prévoit également une augmentation significative de son PIB dans les années à venir. Par ailleurs, Chen et al. (2012) a conclu que si la déforestation était considérablement réduite, la charge de réduction des émissions de CO2 résultant de la consommation d’énergie et des processus industriels serait minimale. Toutefois, les récentes données sur les émissions liées à l’utilisation des sols montrent que des efforts supplémentaires pourraient également être nécessaires dans le secteur de l’énergie. En utilisant la structure industrielle du Brésil, nous évaluons les changements nécessaires de la demande finale intérieure pour atteindre à la fois l’objectif de la CDN et la croissance économique prévue. Nos résultats montrent qu’il est possible d’atteindre ces deux objectifs avec des politiques incitant à une économie axée sur les services tout en réduisant les investissements dans les secteurs de la fabrication et de l’extraction. De plus, cette stratégie pourrait créer des emplois nets, reposer sur moins de produits importés et générer relativement plus de recettes fiscales. Cependant, les salaires pourraient diminuer.
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Ce séminaire sera consacré aux enjeux de gouvernance d'entreprise en lien avec la transition écologique.