Article publié dans la revue Energy Policy (novembre 2015).
Les conséquences économiques des chocs pétroliers ont été très étudiés depuis les années 1970. En dépit d’une abondante littérature, aucun modèle d’équilibre général dynamique stochastique n’était à ce jour disponible, qui captura les deux faits stylisés bien connus suivants : 1) l’impact stagflationniste d’un choc sur le prix du pétrole et 2) l’influence de la productivité énergétique du capital sur la profondeur et la longueur dudit impact.
Nous construisons, estimons et simulons un modèle Néo-keynésien avec accumulation du capital, adapté à une économie importatrice de pétrole, où ces faits stylisés peuvent être retrouvés. De plus, l’estimation bayésienne du modèle sur les données des Etats-Unis (1984-2007) suggère que l’élasticité d’output du pétrole pourrait être supérieure à 10%, soulignant le rôle du pétrole dans la croissance des Etats-Unis sur cette période.
Enfin, nos simulations confirment qu’une augmentation de l’efficacité énergétique atténue de manière significative les effets du choc —ce qui livre une explication possible au fait que le troisième choc pétrolier (1999-2008) n’a pas eu le même impact macro-économique que les deux premiers.
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