Thèse soutenue par Rakesh Gupta (Université Paris-1 Panthéon Sorbonne) le 17 juillet 2018
Ces trois dernières décennies, de multiples recherches ont été menées sur le capital social afin de comprendre son fonctionnement, son importance sur l’être humain, son impact sur le bien-être de l’individu et son implication dans le bon fonctionnement de la société. De son côté, la théorie des capacités développée par Amartya Sen met en exergue des concepts essentiels pour l’économie du développement. Cette approche est centrée sur l’individu et laisse de côté le versant collectif de la problématique du développement. L’importance et l’impact des réseaux sociaux sont ignorés dans l’approche des capacités. Les réseaux sociaux, en manifestant l’implication des individus dans des groupements et des actions collectives, offrent un lien évident avec les capacités des individus aussi bien qu’avec leur capital social. Cet aspect a été développé par Giraud et al. (2013). Un autre déterminant ne doit pas être négligé dans le processus de développement : le bonheur ou bien-être subjectif. L’un des intérêts majeurs du capital social n’est-il pas de contribuer au bien-être subjectif des individus ? Ce dernier n’est-il pas une mesure, parmi d’autres, du «développement» ? A quoi bon accumuler du capital social ou déployer des capacités, fussent-elles relationnelles, si cela n’ajoute rien au bonheur ? Ces différents concepts et les liens qui les unissent, ne sont pas suffisamment approfondis dans la littérature. Cette thèse propose de tester différentes réponses possibles à la question : quels sont les liens entre capital social, capacités relationnelles, bonheur et développement économique ?
Rakesh Gupta a été associé à la Chaire Energie et Prospérité pendant la durée de sa thèse
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