Résumé : L’idée est de montrer que la vision de la macroéconomie de Sargent contraste avec celle de Lucas. Pour Lucas, les hypothèses d’un modèle sont « a-réalistes », le modèle ne vise pas à représenter la réalité. Il est un outil de simulation qui doit permettre de simuler différentes politiques économiques. L’idéal « lucassien » est celui d’un macroéconomiste qui a donc vocation à devenir un ingénieur chargé de fournir un « logiciel de politiques économiques » aux autorités publiques, logiciel qu’il manipule afin d’aiguiller les choix de politiques sur une base scientifique. Sargent, quant à lui, considère que pour suppléer le paradigme keynésien, la nouvelle économie classique doit être capable de remplir les mêmes tâches, et l’une de ces tâches est de conseiller le pouvoir en lui fournissant une grille de lecture des phénomènes économiques et des outils intuitifs pour débattre des politiques économiques à mettre en place. Sargent cherche à appliquer ce qu’il nomme la théorie des anticipations rationnelles à un ensemble de cas concrets (stabilisation Poincaré, hyperinflation allemande, politique de Thatcher et Reagan) pour montrer la pertinence de ce cadre d’analyse pour penser les problèmes économiques contemporains.
Aurélien Goutsmedt a été associé à la Chaire Energie et Prospérité pendant la durée de sa thèse
Séminaire en présence d'Adam George (SOAS, University of London). Adam George présente un modèle macroéconomique SFC environnemental britannique intégrant émissions de CO2 et investissements verts de tous les agents économiques. Le modèle trimestriel analyse l'impact des politiques énergétiques selon le rapport capital vert/capital conventionnel. Quatre scénarios fiscaux verts sont testés (2022-2035) : taxe carbone, investissement...
Le laboratoire GAEL (Grenoble Applied Economics Laboratory) et la Chaire Energie et Prospérité organisent un workshop sur l’économie de la bioénergie les jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2025 sur le campus universitaire de Grenoble.