La crise écologique peut s’interpréter comme un problème de désynchronisation entre un temps écologique contraint par des rigidités propres, et un temps social soumis à une accélération continue. La difficulté provient de ce que cette accélération s’avère consubstantielle des Temps modernes, prenant sa source dans une volonté d’éloigner la mort par une « intensification » du présent. Il y a un malheur d’être né chez l’homme économique, comme chez l’homme moderne : on peut soutenir que la désynchronisation écologique a part liée avec celle qui prévaut, fondamentalement, entre le temps de la vie individuelle et le temps du monde.
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...