Article publié dans L’Homme & la Société
Si la crise écologique est habituellement présentée comme une confrontation entre l’homme et la nature, il reste un troisième terme qu’il est impératif de garder à l’esprit : la technique, dont Leroi-Gourhan avait montré l’importance décisive dans l’histoire de l’espèce. La technique est constituée de deux fronts, qu’il faut considérer conjointement : la médiation avec la nature (i. e. le milieu extérieur), et la médiation avec l’homme lui-même (i. e. le corps zoologique), dont elle modifie l’insertion sensible. Deux questions se posent, relativement à chacun de ces fronts : vis-à-vis de la nature, l’espèce peut-elle réussir sur un mode global et techno-scientifique ce qu’elle avait réussi historiquement sur un mode local et dialectique ? Et vis-à-vis de l’homme, l’éviction des cultures traditionnelles qu’entraîne le développement technique peut-elle maintenir une capacité d’orientation à long terme de l’espèce ?
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Séminaire en présence d'Adam George (SOAS, University of London). Adam George présente un modèle macroéconomique SFC environnemental britannique intégrant émissions de CO2 et investissements verts de tous les agents économiques. Le modèle trimestriel analyse l'impact des politiques énergétiques selon le rapport capital vert/capital conventionnel. Quatre scénarios fiscaux verts sont testés (2022-2035) : taxe carbone, investissement...
Le laboratoire GAEL (Grenoble Applied Economics Laboratory) et la Chaire Energie et Prospérité organisent un workshop sur l’économie de la bioénergie les jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2025 sur le campus universitaire de Grenoble.