Article publié dans L’Homme & la Société
Si la crise écologique est habituellement présentée comme une confrontation entre l’homme et la nature, il reste un troisième terme qu’il est impératif de garder à l’esprit : la technique, dont Leroi-Gourhan avait montré l’importance décisive dans l’histoire de l’espèce. La technique est constituée de deux fronts, qu’il faut considérer conjointement : la médiation avec la nature (i. e. le milieu extérieur), et la médiation avec l’homme lui-même (i. e. le corps zoologique), dont elle modifie l’insertion sensible. Deux questions se posent, relativement à chacun de ces fronts : vis-à-vis de la nature, l’espèce peut-elle réussir sur un mode global et techno-scientifique ce qu’elle avait réussi historiquement sur un mode local et dialectique ? Et vis-à-vis de l’homme, l’éviction des cultures traditionnelles qu’entraîne le développement technique peut-elle maintenir une capacité d’orientation à long terme de l’espèce ?
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Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...