L’économie écologique, dans sa tentative d’explicitation du métabolisme économique, maintient des « besoins fondamentaux » comme assise élémentaire. On peut douter toutefois de la solidité d’une telle assise : il y a fort à parier que de tels « besoins » n’aient pas une positivité suffisante, la consommation étant un fait social qui, l’exorbitance de la société de consommation en a été la preuve flagrante, est mû par de tout autres mobiles que la seule nécessité d’assouvir des besoins « endosomatiques ». Il faut, si l’on veut espérer pouvoir poser les traits d’une société « postcroissance », garder à l’esprit la fragilité du concept, dont Jean Baudrillard avait souligné la dimension magique.
Face aux limites de la finance révélées par la crise des subprimes, les banques publiques ont été mises en avant pour leur capacité à financer des projets de taille importante, à maturité longue, générant des externalités positives. Ce séminaire questionne l’inflexion du cadre institutionnel européen : va-t-elle ralentir la transition écologique ? Est-elle de...
Dans un contexte international radicalement nouveau, l’Europe cherche à garder sa place dans l’économie mondiale et affirme sa volonté d’aller vers l’autonomie stratégique. Deux table-rondes discuteront du rôle du secteur bancaire et financier dans cette ambition, faisant dialoguer des représentants du monde financier, des experts et académiques, ainsi que des politiques et représentants du monde...