Si la crise écologique est habituellement présentée comme une confrontation entre l’homme et la nature, il reste un troisième terme qu’il est impératif de garder à l’esprit : la technique, constituée de deux fronts, qu’il faut considérer conjointement : la médiation avec la nature, et la médiation avec l’homme lui-même.
La régulation financière ne doit pas seulement verdir sous l’angle des risques financiers induits par le changement climatique ou la crise écologique, mais tout autant sous l’angle du problème que pose la finance au climat et à l’écologie. Dans son orientation actuelle, la finance contribue au réchauffement climatique, à la dégradation de la biodiversité, à la pollution … Face à cette "double matérialité" du risque écologique, le cadre prudentiel actuel présente des limites. Deux propositions, l'une d'I4CE, l'autre de l'Institut Veblen étaient présentées lors de ce séminaire.
L’ambition de cet article est de revenir sur les évolutions récentes de l’écologie scientifique et de comparer ses conclusions avec les principaux formalismes en vigueur en économie environnementale. De cette sorte de confrontation des deux disciplines, il ressort ceci : (1) qu’une réalité écologique n’affleure que partiellement des représentations économiques ; (2) que lorsqu’un "objet" écologique apparaît, il est généralement présumé à l’équilibre ; enfin, (3) que l’écologie ne peut fournir à l’économie les déterminations universelles (les fonctions calculables).
Sur le papier, les véhicules hybrides rechargeables apparaissent séduisants pour l’usager et vertueux pour l’environnement. Malheureusement, ils sont en réalité bien moins vertueux que prévu.
Ce séminaire avait pour objet de faire un état des lieux des politiques d’investissement et de financement, notamment dans le cadre du Plan Climat, de la Caisse des dépôts et Consignations.
Un premier atelier tenu le 8 avril dernier a souligné les difficultés d’articulation entre les scénarios bas carbone et la mise en œuvre des innovations complexes dans la stratégie des entreprises. Ce deuxième atelier explorera comment ces démarches top down et bottom up peuvent être abordées de manière complémentaire.
L’indépendance des banques centrales (ibc) repose sur des fondements théoriques dont on retrouve des traces dès les années 1920. Elle semble aujourd’hui avoir perdu en pertinence, l’idéal de neutralité qu’elle suppose étant remis en cause par la multiplication des interventions des banquiers centraux dans l’économie. Face aux conséquences distributives du central banking moderne sur les inégalités ou le changement climatique, l’ibc pourrait bien être entrée en crise.
Il est établi que les risques liés au changement climatique (physiques, de transition, juridiques) auront un impact économique considérable sur les entreprises. Pourtant, ces dernières ont encore une compréhension limitée de ces risques, ce qui freine leur champ d’action en matière de transition écologique.
Comme l’a rappelé le GIEC dans son rapport d’avril 2022, les flux financiers sont très éloignés de la trajectoire qui conduirait aux objectifs d’une économie bas-carbone. Face à la « double matérialité » du risque écologique pour le secteur financier, le cadre prudentiel actuel présente des limites.
The objective of the conference was to improve our understanding of the interaction between climate and innovation policies in this multi-layer governance landscape by bringing together scholars in economics working on innovation policies, multilateral agreements, and sectoral climate policies.
The 11th edition of the annual International Conference on Mobility Challenges brings together experts from academia and industry, pushing the frontier of challenges at the intersection of automotive, energy, and mobility sectors. We welcome internationally renowned speakers as well as participants from the three sponsoring chairs, along with specialists from a wide range of...