L’indépendance des banques centrales (ibc) repose sur des fondements théoriques dont on retrouve des traces dès les années 1920. Elle semble aujourd’hui avoir perdu en pertinence, l’idéal de neutralité qu’elle suppose étant remis en cause par la multiplication des interventions des banquiers centraux dans l’économie. Face aux conséquences distributives du central banking moderne sur les inégalités ou le changement climatique, l’ibc pourrait bien être entrée en crise.
Il est établi que les risques liés au changement climatique (physiques, de transition, juridiques) auront un impact économique considérable sur les entreprises. Pourtant, ces dernières ont encore une compréhension limitée de ces risques, ce qui freine leur champ d’action en matière de transition écologique.