Article publié dans L’Homme & la Société
Si la crise écologique est habituellement présentée comme une confrontation entre l’homme et la nature, il reste un troisième terme qu’il est impératif de garder à l’esprit : la technique, dont Leroi-Gourhan avait montré l’importance décisive dans l’histoire de l’espèce. La technique est constituée de deux fronts, qu’il faut considérer conjointement : la médiation avec la nature (i. e. le milieu extérieur), et la médiation avec l’homme lui-même (i. e. le corps zoologique), dont elle modifie l’insertion sensible. Deux questions se posent, relativement à chacun de ces fronts : vis-à-vis de la nature, l’espèce peut-elle réussir sur un mode global et techno-scientifique ce qu’elle avait réussi historiquement sur un mode local et dialectique ? Et vis-à-vis de l’homme, l’éviction des cultures traditionnelles qu’entraîne le développement technique peut-elle maintenir une capacité d’orientation à long terme de l’espèce ?
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La chaire Énergie et Prospérité et le Cired organisent, à l'occasion de la sortie du livre Un nouveau contrat écologique d'Emmanuel Combet et d'Antonin Pottier, un débat avec les deux auteurs ainsi que Marc Fleurbaey et Thierry Pech.
La Chaire Énergie et Prospérité et l'Institut Veblen organisent conjointement un cycle de séminaires consacrés au financement de la transition écologique. La première séance, organisée le mercredi 29 mai, à Maison des sciences économiques (Paris 13), sera consacrée aux besoins de financements.