This article studies the exploitation of recyclable exhaustible resources such as metals that are crucial for the energy transition or phosphorus that is crucial for agricultural production. We use a standard Hotelling model of resource exploitation that includes a primary sector and a recycling sector.
Cette thèse fait la supposition que le problème écologique est un problème double, en réalité : qu’il interroge la possibilité d’une rationalisation des entités écologiques, mais aussi, plus indirectement, la robustesse des finalités de l’agent.
Si la crise écologique est habituellement présentée comme une confrontation entre l’homme et la nature, il reste un troisième terme qu’il est impératif de garder à l’esprit : la technique, constituée de deux fronts, qu’il faut considérer conjointement : la médiation avec la nature, et la médiation avec l’homme lui-même.
La régulation financière ne doit pas seulement verdir sous l’angle des risques financiers induits par le changement climatique ou la crise écologique, mais tout autant sous l’angle du problème que pose la finance au climat et à l’écologie. Dans son orientation actuelle, la finance contribue au réchauffement climatique, à la dégradation de la biodiversité, à la pollution … Face à cette « double matérialité » du risque écologique, le cadre prudentiel actuel présente des limites. Deux propositions, l’une d’I4CE, l’autre de l’Institut Veblen étaient présentées lors de ce séminaire.
L’ambition de cet article est de revenir sur les évolutions récentes de l’écologie scientifique et de comparer ses conclusions avec les principaux formalismes en vigueur en économie environnementale. De cette sorte de confrontation des deux disciplines, il ressort ceci : (1) qu’une réalité écologique n’affleure que partiellement des représentations économiques ; (2) que lorsqu’un « objet » écologique apparaît, il est généralement présumé à l’équilibre ; enfin, (3) que l’écologie ne peut fournir à l’économie les déterminations universelles (les fonctions calculables).