Recourir à la dette pour financer la transition revient à s’enfermer dans une logique de croissance néfaste à l’environnement, analyse Jézabel Couppey-Soubeyran, dans sa chronique pour Le Monde, qui propose des alternatives de financement pour l’Europe.
Depuis l’avènement de la révolution industrielle, les modes de productions et les besoins de nos sociétés ont atteint un tel seuil qu’un retour en arrière semblerait presque infaisable. « Souvent, on entend dire que la transition énergétique est quelque chose de très difficile, explique Maria Eugenia Sanin dans cette vidéo pour Polytechnique Insights. Alors que la vérité est que l’on n’a pas le choix. »
Le contraste est saisissant entre, d’un côté, la surabondance d’actifs financiers au bilan des institutions financières de toute sorte et, de l’autre, le sous-investissement dans la transition écologique. Est-ce à dire que l’argent ne manque pas pour financer la transition et qu’il suffit de le réorienter au bon endroit en donnant aux investisseurs les bonnes incitations ? Jézabel Couppey-Soubeyran, directrice scientifique de la Chaire Énergie et Prospérité, et Wojtek Kalinowski de l’Institut Veblen, explorent cette question dans la publication du CEPII, L’économie mondiale 2024.
Climate transparency through firms’ disclosures is often considered a prerequisite for the redirection of investments toward low-carbon economy. In order to provide effective incentives to improve this transparency, it is therefore crucial to identify its drivers.
Our analysis of the Climate Risks and Opportunities Index (CRORI) and the CDP climate score reveal a parallel improvement of these indices with different sectoral disparities over the 2015–2019 period. While our results are encouraging, they need to be put into perspective because these firms are still far from being carbon neutral.
Depuis quelques années, dans un contexte de raréfaction des hydrocarbures et de basculement vers les énergies décarbonées, plusieurs études ont essayé d’estimer l’impact d’une baisse de l’EROI sur le fonctionnement d’une société industrielle. Une autre façon d’approcher ce sujet revient à se demander s’il est possible d’estimer la valeur minimale d’EROI requise pour soutenir la croissance économique.
Le vendredi 23 juin 2023, la Chaire Énergie et Prospérité organisait un séminaire consacré au thème de l’(in)efficience, des marchés financiers face à la transition écologique, dans ses dimensions informationnelle et allocationnelle.
Jean-Pierre Ponssard résume le contenu de la note « Mettre en œuvre la transition énergétique ? Les enjeux de planification et de politique industrielle », co-publiée par la Chaire Énergie et Prospérité, dans une interview publiée sur le blog de la Caisse des dépôts et consignations.
Les batteries, qui permettent de stocker l’électricité produite par les énergies renouvelables, constituent l’un des autres piliers de la transition énergétique. Or, la Bolivie, l’Argentine et le Chili possèdent à eux trois 60% des réserves mondiales en lithium, matière première indispensable à leur confection. Dans cette série de France Culture, Maria-Eugenia Sanin explique notamment que les rentes garanties par l’extraction et l’export de matières premières n’entraînent pas nécessairement un développement pour les pays d’origine.
Our findings suggest a new dimension of the natural resource curse: the fragmentation of identities, between ethnic groups and nations.